Guy Bourgouin Mushkegowuk—Baie James

Gouvernenment de l'Ontario

NPD: Les Franco-Ontariens sont tannés d’attendre; les Conservateurs doivent financer l’Université de Sudbury

Publié le 2 Jun, 2023

SUDBURY – Le Porte-parole du NPD aux Affaires Francophones Guy Bourgouin (Mushkegowuk – Baie James) et la députée France Gélinas (Nickel Belt) urgent les Conservateurs de Ford : les Franco-Ontariens n’ont plus la patience d’attendre le financement pour l’Université de Sudbury

« Présentement, la balle est dans le camp des Conservateurs de Ford », a commenté Bourgouin. « Ils n’ont donné aucun financement à l’Université de Sudbury à ce jour et forcent l’Université à fournir des justificatifs sans fin. Des fonds du gouvernement provincial permettraient de débloquer du financement fédéral pour assurer que des centaines de Nord-Ontariens auraient accès à une éducation universitaire en Français ».

Cet appel à l’action des députés du NPD suit la publication d’une étude du Centre de leadership et d’évaluation (CLÉ) qui estime l’impact économique de l’Université de Sudbury à 89,3M$ pour la région. On parle de plus de 8$ par dollar investi par les gouvernements fédéral et provincial.

L’Association canadienne-française de l’Ontario (ACFO) du grand Sudbury et la Coalition nord-ontarienne pour une université en langue française sont du même avis : les délais occasionnés par l’inertie du gouvernement provincial sur ce dossier vont engendrer des conséquences graves pour des décennies dans la région. Le rythme actuel est inacceptable.

Citations

Joanne Gervais, directrice Générale de l’ACFO du grand Sudbury:

" Les institutions partagées entre communautés linguistiques ne sont plus acceptables comme solution pour l’éducation post-secondaire en français au Moyen-Nord. Nous exigeons une université de langue française, par et pour, dans le moyen-nord et nous sommes tannés d’attendre’’.

Denis Constantineau, porte-parole pour la Coalition:

" La Coalition publie aujourd’hui une lettre ouverte destinée à la ministre des Collèges et Universités, Jill Dunlop, pour déplorer le manque d’action du gouvernement de l’Ontario à l’égard de l’avenir de l’éducation universitaire de langue française dans la région du Nord-Est de l’Ontario