SUDBURY - Le porte-parole de l'opposition officielle en matière d'affaires Francophones, Guy Bourgouin (Mushkegowuk—James Bay), a fait la déclaration suivante après que les conservateurs de Ford ont refusé à l'Université de Sudbury le financement nécessaire à l'établissement d'une école Francophone autonome :
"Le 30 juin dernier, le gouvernement Ford a trahi la confiance des Franco-Ontariens. Tout juste avant les célébrations de la Fête du Canada à 17h, le ministère des Collèges et Universités a annoncé que l’Université de Sudbury ne recevrait pas de financement pour son projet d’une université par, pour et avec les Francophones, un rêve qui s’effondre. Malgré les efforts du gouvernement pour la passer sous silence, c’est une annonce qui ne passe pas inaperçue.
Les raisons du refus de financement, qui vient après que le gouvernement fédéral a contribué au projet en y investissant 2M$, ne flouent personne. La demande pour une éducation supérieure en Français est présente dans le moyen Nord depuis plus de cent ans. L’Université a démontré avec son plan d’affaires la viabilité du projet et son impact économique positif pour la région. Il n’y a pas de doute : le projet de l’Université de Sudbury est en demande et attirerait de nombreux étudiants.
C’est inacceptable que les Franco-Ontarien.nes n’aient toujours pas le même niveau d’éducation disponible, près de chez eux, que la majorité anglophone. Le gouvernement Ford a montré ses vraies couleurs. C’est déplorable de répéter les erreurs du passé en matière de vitalité de la francophonie.
Il est temps que Ford et son gouvernement s’ouvrent les yeux : la population franco-ontarienne est en croissance et elle est là pour rester. Il faut que le gouvernement finance l’éducation supérieure en Français en commençant par financer l’Université de Sudbury."