Guy Bourgouin Mushkegowuk—Baie James

Gouvernenment de l'Ontario

Pour se remettre sur pied, les entreprises francophones ont besoin de vrais appuis, pas des annonces réchauffées de M. Ford

Publié le 28 Jan, 2021

KAPUSKASING – Doug Ford est en train de lâcher les entreprises francophones de la province, qui ont besoin de bien plus que ce que le gouvernement Ford offre aujourd’hui, a déploré le député provincial Guy Bourgouin (Mushkegowuk—Baie James), porte-parole du NPD en matière d’Affaires francophones, à la suite d’une réitération de l’annonce gouvernementale prévoyant un total de 250 000 $ qui n'aide même pas les entreprises franco-ontariennes qui en arrachent toujours pendant la pandémie.

« Doug Ford est loin de satisfaire les vrais besoins des PME francophones à travers la province. Pourquoi nous ressert-il une annonce déjà faite l’année passée, alors que les PME, surtout au Nord de l’Ontario, demandent une approche régionale à la relance économique, ainsi qu’une aide financière directe qui puisse faciliter le recrutement et la rétention d’employé·es ?

« Si M. Ford veut vraiment appuyer les entreprises francophones et la relance économique, pourquoi n’y a-t-il pas de fonds de démarrage directs pour les entreprises ? Doug Ford s’attend-il à ce que les Franco-Ontarien·nes se contentent de gestes symboliques qui ne coûtent presque rien, alors qu’il est assis sur 6 milliards de dollars en fonds COVID qu’il se refuse à dépenser ?

« M. Ford évite de faire les investissements nécessaires pour appuyer les entreprises francophones. Ces investissements devraient être faits sans plus tarder et ils comprendraient des appuis financiers directs, concrets et immédiats, ainsi que de l’aide pour des dépenses comme le loyer et la paie des employé·es. M. Ford devrait également fournir de l’aide en faisant rémunérer les jours de maladie, en interdisant les évictions commerciales, et en mettant sur pied un fonds pour aider les entreprises à couvrir leurs coûts de réouverture ou de télétravail. Ce serait là le minimum.

« Lorsqu’il s’agit de la communauté francophone, Doug Ford continue de rater la cible. Cela, parce qu’il se refuse à consacrer de l’argent aux Franco-Ontarien·nes, alors même qu’il dispose des fonds nécessaires. Avant la pandémie, il avait coupé les services francophones, et aujourd’hui nous payons le prix de ses choix – avec un confinement encore plus long et plus étendu, avec encore plus de pertes, et avec une incertitude croissante. »